Nom d’une pipe, la critique de cet album arrive bien après sa sortie mais, on va dire qu’on n’a rien vu. Deuxième album solo pour son altesse Jack White. Lazaretto (zone de quarantaine en italien) fait suite à Blunderbuss paru en 2012. Ça sort bien sur chez Third Man Records (le label de Jack White). XL Recordings sont aussi sur le coup. Comme d’habitude Jacquot nous sort un vinyle unique en son genre, le Ultra LP. Du Jack White tout craché. On préférerait tout de même qu’il sorte un nouveau Raconteurs ou un nouveau Dead Weather. Mais ne faisons pas nos gosses de riches et partons à la découverte de Lazaretto.
Welcome to a Tennesse Farm
Ce disque sent le bovin à plein nez. On sent les racines bien encrées de Jack White pour Nashville, Tennesse. On retrouve beaucoup de pianos et de violons sur des morceaux comme « Alone In My Home », « Temporary Ground » ou « Want and Able ». Parmi tous les morceaux que je viens de citer, la plupart ne sont pas des perles. Certains même sont plutôt plats et sans grands intérêts. Par contre, « Alone In My Home » a fait une forte impression que je n’arrive pas à expliquer. Le petit piano réconfortant et l’ambiance chaleureuse du morceau n’y sont pas pour rien.
Jack White King Of Nashville Guitarists
Le petit jacquou est toujours aussi doué pour les compositions plus rock. Preuve en est avec « Lazaretto », « High Ball Stepper », « Three Woman » et l’excellent « Would You Fight For My Love ? ». Son jeu de guitare est toujours au poil même si il a apaisé ses morceaux, les rendant plus ronds et moins tranchants.
Ce nouveau disque est très sympa mais, pas foufou. On arrive même à s’ennuyer. C’est vraiment dommage car Jack White est un artiste vraiment génial. Il y a tout de même de belles perles sur le disque. On s’attendait peut être à mieux.
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