Carpenter Brut - LEATHER TEETH

Critique : Carpenter Brut – LEATHER TEETH

Juste avant une longue série de concerts, Carpenter Brut est de retour avec son tout nouvel album LEATHER TEETH qui est bien la première partie d’une toute nouvelle trilogie. Armé de sa machette, ses synthés et de son amour fou pour les films d’horreurs des années 80, il nous propose une bande son pour un film imaginaire en attendant la sortie du très prometteur Blood Machines – Turbo Killer 2. On y retrouve donc tous les ingrédients habituels du genre à savoir des cheerleaders, de la laque à cheveux mais aussi du bon glam rock kitch à souhait. Avec 8 titres au compteur, il ne faut pas s’attendre à un album très long mais il réussi toutefois à se démarquer largement de ce que nous a proposé l’artiste auparavant. Si vous préférez l’ambiance 80’s aux titres très électro de TRILOGY, vous allez largement y trouver votre compte avec ce brillant LEATHER TEETH.

Histoire de faire une idée de l’univers de cet album, je vous invite à aller regarder le teaser officiel de l’album visionnable ici-même. Dès lors, il sera plus facile de comprendre l’ambiance et l’état d’esprit de l’artiste concernant cet album. Si on retrouve encore le marque de fabrique de Carpenter Brut, on y trouvera pas mal de nouveautés et une volonté manifeste d’émancipation. C’est avec un très grand plaisir que l’on pourra écouter du saxophone à la City Hunter et d’autres riffs très glam rock contrairement à ce que nous avions pu entendre dans la bande son de FURI par exemple. Inferno Galore reste encore le titre le plus réminiscent de ce qu’avait proposé Carpenter Brut et il s’avère également être le titre le plus catchy de l’album. Le reste est moins immédiat mais tout aussi percutant! On notera par ailleurs la présence de Mat McNerney sur l’excellent Beware the Beast, véritable hommage au rock d’antan satanique mais pas trop.

Critique : Carpenter Brut - LEATHER TEETH 3Critique : Carpenter Brut - LEATHER TEETH 4

Hell is indeed a sweet place to hide

D’énergie créative, Carpenter Brut n’en manque pas avec toujours autant de titres différents et marquants même si leur première approche peut paraitre décevante si l’on est resté bloqué à l’époque Turbo Killer de l’artiste. Pourtant, c’est bel et bien un ouragan qui va nous emporter le long de presque 40 minutes d’album. On notera les excellents débuts et fin d’album avec les brillants Leather Teeth, Hairspray Hurricane et le tonitruant End Titles. N’allez pas penser que les autres titres sont en reste, loin de là! S’ils sont moins immédiats, ils dépotent avec de très bons titres chantés et un remarquable Sunday Lunch. Forcément, après un repas, s’ensuit une poursuite dantesque avec Monday Hunt qui constitue une parfaite introduction pour Inferno Galore. Tout est carré, remarquablement surproduit comme on l’aime avec un son et un mixage over the top caractéristique. Si certains peuvent trouver le master « hyper pompeux », on ne peux que s’incliner devant tant de maitrise et de savoir faire.

Cet album est donc un belle réussite qu’il conviendra d’écouter en boucle afin de bien s’approprier toutes les nuances et subtilités de chaque titre. Moins immédiat que ses autres albums, LEATHER TEETH ne s’en laisse pourtant pas conter et il figure dores et déjà comme un des meilleurs albums de ce début d’année 2018. Inutile de perdre votre temps avec moult palabres et autres explications de titres, ce LEATHER TEETH est un excellent cru pour Carpenter Brut. Inutile de vous dire qu’il sera sublimé en live mais ca, c’est une autre histoire et on l’espère tout sauf un film d’horreur ce cette série de concerts!

Critique : Carpenter Brut - LEATHER TEETH 4

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