Delphic est un groupe de dance alternatif britannique sévissant du côté de Manchester.
Après le succès de leur single Counterpoint, ils ont entamé la tournée des grands festivals anglais tels T in the Park, Reading et Leeds.
Après la pluie de récompenses reçues suite à leur clip This Momentary, ils se sont mis au travail pour sortir leur premier album. Les attentes sont énormes outre-manche et tout le monde s’attend à voir débarquer l’un des albums de l’année 2010.
Est-ce le cas?
Pas sûr.
En effet, ce groupe est dans la digne lignée des MGMT et autres groupes mélangeant pop et dance anglaise. On retrouve donc des beats légers, une voix fluette et monocorde, quelques percussions histoire de faire roots et des plages de synthés empruntées aux The Prodigy sous tranxene.
Que penser de cet album ? Et bien c’est assez compliqué, autant il y a plus de bons titres que de mauvais autant l’ensemble semble faiblard et usant à la longue.
La production est plutôt mauvaise et on se retrouve avec un sentiment de monotonie et d’ennui à la première écoute de l’album. On ne retient pas grand-chose mais en insistant, il y a tout de même du bon dans cet album.
Le début de l’album laisser pourtant augurer de bonnes choses avec les excellents Doubt ,This Momentary et Red Lights (non ce n’est pas Red Light Company). L’entame est presque trop belle pour être vraie mais on va vite se rendre compte que réussir un album est différent d’aligner des tubes à la chaine.
Le gros titre de l’album arrive en 5ème position avec Acolyte. Le titre affiche 9 minutes au compteur et fait indubitablement penser à Chicane dans son style et sa progression. C’est un très beau titre.
La suite n’est malheureusement pas du même acabit avec des titres dispensable et plutôt ennuyeux allant jusqu’à plagier certains de leurs confrères mais sans le talent. Halcyon, Submission et Remain ne resterons pas dans les annales c’est une évidence. Seul le single Counterpoint relève le niveau de la fin d’album et pourtant le titre n’est pas très folichon.
Il n’est pas dit que l’intérêt naturel que l’on puisse porter à cet album ne s’érode pas aussi rapidement que le soufflet de hype qu’ils ont reçu de la part des médias britannique.
Dommage dommage donc.