Elite Dangerous, le quatrième opus de la série Elite initiée en 1984, financé en partie via la plateforme kickstarter est enfin disponible depuis le 16 décembre 2014.
C’est un jeu dans lequel on ne gagne pas, on explore notre galaxie, on s’enrichie, on fait évoluer son équipement (vaisseau, équipements du vaisseau), mais on peut perdre, un crash ou une attaque peut vous ruiner si vous vous êtes mal préparés à ce genre d’éventualité et dans ce cas vous aurez à repartir de zéro.
On y incarne un pilote en 3300AD qui arpente notre galaxie que se partagent trois factions majeurs : l’Alliance, l’Empire et la Fédération. On pourra gagner en réputation et des rangs au sein de celles-ci sans limitation, ce qui nous donnera accès à certains systèmes solaires et vaisseaux.
On y fait quoi concrètement dans ce jeu ?
Comme je l’ai dit on explore, on essaie de s’enrichir et de faire évoluer son équipement et sa réputation, comment ?
Commerce:
Il y a d’abord le commerce, on essaie d’acheter des cargaisons diverses et à bon prix dans une station et on essaie d’ en trouver une autre prête à payer plus cher que ce que l’on a payé. Chaque station a ses spécialités et va être dépendante d’autres pour trouver les matières premières ou écouler son stock de produits finis (en gros) à nous de trouver une route commerciale lucrative mais attention les bon filons peuvent s’épuiser car le marché n’est pas fixe et les joueurs influent sur le cours des choses (même si à l’échelle du joueur cela peut donner l’effet d’une goutte d’eau dans l’océan).
Contrebande:
On peut pimenter cela en s’attaquant à des marchés plus lucratifs mais illégaux dans de nombreux systèmes comme les armes, les esclaves ou les drogues, au risque de se faire découvrir et pourchasser par les autorités locales via un scan de votre marchandise.
Pirate:
Les pirates pourraient aussi être intéressés par ce que vous transportez: : il n’est pas rare, durant un trajet dans un système solaire de subir une “interdiction”. Le pirate vous arrête net, vous faisant sortir de votre vitesse de croisière et va chercher à ouvrir votre soute pour récupérer son contenu, le pirate n’est pas garanti de réussir son interdiction, en effet la victime sera guidée dans une manœuvre d’évitement nécessitant un peu d’habileté. Le rôle de pirate est accessible aux joueurs grâce à un équipement spécifique équipable sur tout vaisseau (scanner et piratage de soute, outils d’interception …).
Bounty:
Les “vilaines actions” ne restent pas impunies, outre le risque de se faire détruire lors d’un combat, si votre victime n’avait rien demandé, une prime sera mise sur votre tête. Il sera alors risqué de vous approcher de stations affiliées à l’organisation qui a mis votre tête à prix (bien que cela reste possible avec beaucoup d’habilité et un peu de chance) et surtout une autre catégorie de personnages va s’intéresser à vous : les chasseurs de primes. Rôles endossables par des joueurs qui auront équipé leurs vaisseaux en conséquence (scan de prime, possibilité de voir l’état de votre casier judiciaire dans différents systèmes…). Les pnjs peuvent aussi être recherchés et peuvent être une bonne source de revenu. On les trouve à divers endroits d’un système comme les champs astéroïdes où ils aiment embêter ceux qui ont choisi d’essayer de s’enrichir via la récolte et le minage.
Minage:
En effet, il existe d’autres voies pacifistes que le commerce pour gagner sa vie dans la galaxie, le minage via des lasers adaptés et des modules de raffineries permet de récolter différents types de minerais pouvant être revendus à des stations à plus ou moins bon prix.
Exploration:
Ainsi que l’exploration, partir vers des systèmes lointains en ayant pour but de répertorier les différents astres rencontrés, informations que vous pourrez revendre lors de votre retour vers la civilisation. Chaque découverte n’a pas le même prix, par exemple une géante gazeuse rapporte bien moins qu’une planète habitable. De plus, dans la mise à jours 1.1, l’annotation « Découvert par » sera ajoutée à la carte du système, la classe, non ?
« Every star in the night sky exists in Elite: Dangerous »
Et il y a matière à explorer, riche de ses 400 milliards de systèmes, les développeurs d’Elite Dangerous se sont évertués à reproduire notre galaxie avec ses différents type de planètes, étoiles, nébuleuses, trous noirs … enfin ce que l’on en connait, quitte à corriger et mettre à jour en fonction des découvertes astronomiques, le reste est généré de façon procédural.
A vitesse normale (tout de même autour des 200/300 mètres/seconde) il vous faudrait un temps infini pour voyager d’astre en astre, heureusement votre vaisseau est équipé d’un module de saut (Frame Shift Drive) qui vous permettra de vous déplacer de 30 km/s à 2001 c ( c pour célérité, vitesse de la lumière: 299 792 458 mètres par seconde) dans un système et de “sauter” (hyperspace) de système en système.
Le multi:
Elite Dangerous se joue uniquement connecté, mais on peut choisir de jouer en mode ‘solo’, ‘privé’ ou ‘ouvert’. Solo: on se balade seul dans la galaxie (seul joueur, la galaxie reste peuplée de personnages non joueurs), privé: permet de jouer seulement avec ses amis et ouvert: on se retrouve au milieu des autres joueurs ayant choisi ce mode. Dans ce dernier les rencontres restent tout de même plus ou moins rare suivant les systèmes que l’on traverse. Les fonctionnalités pour un jeu en équipe ne sont pas encore implémentés mais arriveront avec la future mise a jours “Wings” qui devraient arriver dans les prochaines semaines (mois ?).
Je joue avec quoi ?
Le jeu est jouable au clavier/souris et manette de type xbox 360 mais l’immersion reste meilleurs (à mon gout) avec un HOTAS type x52. Un module de type Track Ir apporte un plus, le summum étant de connecté un Oculus Rift pour en prendre plein les yeux !
Évolution future ?
Le jeux n’en est qu’a son premier stade et va évolué par le biais de mises à jours gratuites (comme la mise a jours “Wings”) et addons payant. Les développeurs ont prévu d’intégrer le vol atmosphérique, les vaisseaux de plusieurs places ou les déplacements en vue FPS dans les stations. En attendant ces futures extensions, le modèle économique du jeu reste basé uniquement sur l’achat du jeu (49,90€) et les peintures décoratives pour vaisseau (de 4 à 12.50 €).
Achat:
Vous pouvez vous procurer le jeu sur le Store officiel de l’éditeur.
Vidéos: