The Antlers est un groupe indie de rock américain originaire de Brooklyn, New York et géré de main de maitre par Peter Silberman.
A l’origine, le groupe est un projet solo du guitariste et chanteur Peter Silberman. Il a donc publié et sorti les 2 premiers albums du groupe en solo, à savoir Uprooted et In the Attic of the Universe. Il a ensuite récupéré les 2 derniers membres du groupe, Michael Lerner et Darby Cicci afin de passer à la vitesse supérieure. 2 EPs sortiront dans la foulée: Cold War et New York Hospitals.
C’est pourtant avec la sortie du fantabuleux Hospice en 2009 que le groupe va exploser en 2009, au point même de se voir décerner le titre de meilleur album indie de l’année par de très nombreux sites.
L’histoire de cet album se repose sur une relation sentimentale difficile via une analogie pas fondamentalement sexy entre un travailleur dans un hospice et son patient en phase terminale.
Le groupe a ensuite enchainé les tournées et les succès, il a même vu son titre « Kettering » apparaitre dans la série Chuck. C’est dire la notoriété grandissante du groupe aux USA et de part le monde.
Il est désormais temps d’écouter leur dernier album en date, Burst Apart, dont le titre Parenthèses est téléchargeable sur leur site internet. Après l’excellence d’Hospice, le groupe a t-il gardé le feu sacré?
Avis:
Hey man Nice Shot!
J’ai découvert ce groupe il y a peu (honte sur moi et sur ma descendance) mais je dois bien avouer être bluffé devant la qualité de composition et de production du groupe sur l’écoute d’Hospice.
La plupart des titres sont magistraux et font de parfaits fonds sonores pour de belles scènes dramatiques dans des séries ou pour des trailers de films. L’ambiance était certes lourde et pesante mais jamais chiante et larmoyante comme certains titres de Coldplay par exemple.
The Upward Spiral.
Je doutais fortement que cet album puisse approcher ce monument et force est de constater que j’avais tord sur toute la ligne. Cet album a clairement été muri, réfléchi et surtout choyé par ses géniteurs. Il n’y a aucune fausse note à signaler que ce soit sur le fond ou sur le forme.
Les paroles sont vraiment impressionnantes de profondeur et de qualité d’écriture. L’ambiance y est moins « flatliner » qu’Hospice et le groupe se paye même le luxe de s’amuser un peu sur le dernier titre, à savoir Putting The Dog To Sleep qui divisera indubitablement les fans.
Short but worth it!
L’album est un peu court à mon goût mais je préfère largement 10 titres de qualité que 17 titres dont 4 bonus qui font que l’on ne retient rien au final de la première écoute de l’album.
Ici, tout est identifiable à la première note, les 4 premiers titres sont magistraux avec des intonations très dark et calmes mais qui au final se montrent être assez optimistes une fois les paroles lues et comprises. La production est au top tout comme la qualité sonore de l’ensemble, et ce même en MP3 320 Kbps, c’est dire!
Ici on parle français monsieur!
On notera une présence assez symbolique de la France sur quelques titres comme French Exit, Parentheses et Corsicana mais avec un label nommé Frenchkiss Records, c’est prévisible.
Au final on se retrouve un peu con après la première écoute de l’album, il y a du génie à l’état pur dans ces compositions, c’est une évidence et se passera en boucle l’album à maintes reprises pour toujours découvrir de nouveaux éléments jusqu’alors insoupçonnés. C’est aussi ca la force d’un album d’exception.
Haters gonna hate
Même si certains esprits chagrins le porteront au piloris car il s’éloigne d’Hospice dans sa trame, j’y vois plutôt un acte militant et une volonté exacerbé d’émancipation que je salut comme il se doit.
Titres à retenir:
L’album s’écoute d’une traite au calme et de préférence au casque. Si possible en FLAC ou ALAC.