La Roux est un duo britannique composé de Elly Jackson et de Ben Langmaid. Assez connus outre manche, La Roux est fortement influencé par les années 80 au niveau de leur son et de leurs compositions.
Leur carrière a débuté en 2008 avec la sortie du single Quicksand qui a connu un certain succès. La suite sera d’un tout autre ordre avec un premier album encensé par la critique et le public. Le hype fonctionne à fond grâce au style rétro et décalé du groupe que ce soit musicalement et au niveau vestimentaire.
Que penser de cet album?
Beaucoup de bien mais il y a aussi certaines lacunes qui l’empêche de devenir un incontournable de cette année.
On commence très fort avec In For The Kill, bon rythme, bon refrain, son minimaliste et synthé daté. L’ensemble fait mouche et constitue une parfaite mise en bouche.
Tigerlily est plus classique dans la forme et surtout plus basique. Il n’y a pas grand-chose à retenir de ce titre si ce n’est sa forte ressemblance à ce que peux faire Lilly Allen.
Quicksand est déjà plus tubesque, le titre a bien évolué au fur et à mesure de son avancée. On est loin de la version distribuée gratuitement sur son site du début d’année. Indéniablement un titre fort de l’album.
Bulletproof parachève le travail de Quicksand, les synthés font le travail et le refrain est impayable ! C’est un single assumé et entrainant.
Colourless Colour, l’ambiance retombe un peu, le titre est plus dispensable malgré sa très bonne entrée en matière et le bon refrain.
I’m Not Your Toy est un excellent single, bonnes paroles, bon rythme. Il n’y a pas grand-chose à jeter.
Cover My Eyes est un peu mou et lassant, c’est un de titres les plus faibles de l’album.
As If By Magic est déjà plus intéressant. Le chant est plus posé, moins synthétique, le refrain entêtant. Un bon titre en somme.
Fascination a lui aussi très bien évolué par rapport à son premier mix du début d’année. Le titre est convaincant et dansant, il ferait un bon single pour peu que sortir des singles soit intéressant de nos jours.
Reflections Are Protection est bien trop décousu et long pour attirer l’attention.
Armour Love n’est pas un titre fort mais il est se fond bien dans l’ensemble avec un bon refrain.
Growing Pains termine de fort belle manière cet album avec un rythme soutenu et un son minimaliste du plus bel effet.
Vous l’aurez compris, cet album introduit de fort belle manière La Roux comme un groupe anglais à suivre. Reste à voir s’il parviendra à constituer un vrai album plutôt qu’une compilation disparate de tubes destinés au dancefloor et aux génériques du grand journal. Qui sait ?